jeudi 19 juillet 2007

Helio Oiticica


Helio Oiticica - Rétrospective
Juin 2007 - Tate Modern, Londres

Relier les mots aux sensations. Mon corps me pousse à ça quand il se fond dans la foule et les sons clairs, puis profonds, puis sourds, quand il est captif (Daft Punk-Hyde Park-London-16th of june 2007). Ma tête, mon corps et la danse me poussent à ça quand ils se libèrent, exempts de complexe, reconnaissants pour la beauté des sons, la complexité et l’intelligence de la musique écoutée et vécue un soir de festival. Musique tout à la fois festive, référencée, mondiale, ultracontemporaine et enracinée dans son Japon d’origine (Cro-Magnon-Base Nautique-WorlwideFestival-Sète-13 juillet 2007).
Résumé des sensations de l’été, magistralement inauguré par l’escapade londonienne d’un week-end de juin. Prémisses de sensations à re-chercher à travers la rétrospective d’Helio Oiticica à la Tate Modern.
Artiste brésilien, il est ce corps dansant, il est le souffle court et le rythme de la cuica. Première salle, des maquettes suspendues au plafond, arrachées aux collines de la ville, des micro-constructions qui se balancent, rappellent l’éphémère, la démolition toujours possible et pourtant la force : elles sont jaunes, rouge, ocre, terre et racines. Autre salle : j’enfouis en rêve, mes bras, mes cheveux, ma tête dans les Parangoles, grandes capes magiques, faites de mille bout de tissus, que l’artiste porte ou fait porter à des corps virevoltants, exultants de danse et de samba. Rétrospective et hommage et immersion totale dans ce monde urbain brésilien humide et solaire. A voir, à vivre, à revoir, à imprimer en soi et sur sa peau pour ne pas oublier. parangoles - metaesquema - seja marginal seja heroi - samba - mangueira - verde e rosa