samedi 21 juillet 2007

Dirty Projectors


Dirty Projectors - Double live
Juillet 2007, Trabendo & Flèche d'Or, Paris

Première semaine de juillet à Paris, premier live de Beirut en France, un beau concert, plein de vie. Ailleurs l'Europe menacée d'attentats retarde la première partie du concert, Dirty Projectors n'a le temps que d'un morceau avec voix et guitare. "Miserable and thirsty" marque ma rencontre avec ce groupe de Brooklyn. Deux filles qui chantent comme on conte une balade ancienne, leur timbre doux et raffiné est frisson. Un garçon un peu abîmé, un musicien enragé à la voix sombre comme une vie déjà traversée. Ils sont jeunes et fascinants. Sur une autre scène, accompagnés d'instruments, ils confirment ce sentiment de fascination. Les voix hyper pures, très appliquées se mêlent à des rythmes incertains, décalés, qui se synchronisent sur certains morceaux sur des battements de hip hop. Phrases leitmotiv, guitares et batteries énervées. L'impression d'un son nouveau, singulier qui semble parfois impossible à suivre...et l'abandon même étrange est pourtant là, les trois voix de Dirty Projectors créent une ambiance sonore et physique à leur image, pleine de charme, d'envoûtement, de marges et de vie new-yorkaise à la fois légende et renouveau insensé.