lundi 23 juillet 2007
samedi 21 juillet 2007
Dirty Projectors
Dirty Projectors - Double live
Juillet 2007, Trabendo & Flèche d'Or, Paris
Première semaine de juillet à Paris, premier live de Beirut en France, un beau concert, plein de vie. Ailleurs l'Europe menacée d'attentats retarde la première partie du concert, Dirty Projectors n'a le temps que d'un morceau avec voix et guitare. "Miserable and thirsty" marque ma rencontre avec ce groupe de Brooklyn. Deux filles qui chantent comme on conte une balade ancienne, leur timbre doux et raffiné est frisson. Un garçon un peu abîmé, un musicien enragé à la voix sombre comme une vie déjà traversée. Ils sont jeunes et fascinants. Sur une autre scène, accompagnés d'instruments, ils confirment ce sentiment de fascination. Les voix hyper pures, très appliquées se mêlent à des rythmes incertains, décalés, qui se synchronisent sur certains morceaux sur des battements de hip hop. Phrases leitmotiv, guitares et batteries énervées. L'impression d'un son nouveau, singulier qui semble parfois impossible à suivre...et l'abandon même étrange est pourtant là, les trois voix de Dirty Projectors créent une ambiance sonore et physique à leur image, pleine de charme, d'envoûtement, de marges et de vie new-yorkaise à la fois légende et renouveau insensé.
jeudi 19 juillet 2007
Helio Oiticica
Helio Oiticica - Rétrospective
Juin 2007 - Tate Modern, Londres
Relier les mots aux sensations. Mon corps me pousse à ça quand il se fond dans la foule et les sons clairs, puis profonds, puis sourds, quand il est captif (Daft Punk-Hyde Park-London-16th of june 2007). Ma tête, mon corps et la danse me poussent à ça quand ils se libèrent, exempts de complexe, reconnaissants pour la beauté des sons, la complexité et l’intelligence de la musique écoutée et vécue un soir de festival. Musique tout à la fois festive, référencée, mondiale, ultracontemporaine et enracinée dans son Japon d’origine (Cro-Magnon-Base Nautique-WorlwideFestival-Sète-13 juillet 2007).
Résumé des sensations de l’été, magistralement inauguré par l’escapade londonienne d’un week-end de juin. Prémisses de sensations à re-chercher à travers la rétrospective d’Helio Oiticica à la Tate Modern.
Artiste brésilien, il est ce corps dansant, il est le souffle court et le rythme de la cuica. Première salle, des maquettes suspendues au plafond, arrachées aux collines de la ville, des micro-constructions qui se balancent, rappellent l’éphémère, la démolition toujours possible et pourtant la force : elles sont jaunes, rouge, ocre, terre et racines. Autre salle : j’enfouis en rêve, mes bras, mes cheveux, ma tête dans les Parangoles, grandes capes magiques, faites de mille bout de tissus, que l’artiste porte ou fait porter à des corps virevoltants, exultants de danse et de samba. Rétrospective et hommage et immersion totale dans ce monde urbain brésilien humide et solaire. A voir, à vivre, à revoir, à imprimer en soi et sur sa peau pour ne pas oublier. parangoles - metaesquema - seja marginal seja heroi - samba - mangueira - verde e rosa
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